Pourquoi paraphraser lorsque c’est si bien dit…
« (…) Désormais, dans la plupart des grandes villes, nous pouvons passer notre vie sans jamais mettre un pied sur la terre : parkings, couloirs, bureaux, centres commerciaux. Nous n’habitons plus sur cette planète, nous en avons construit une autre en lieu et place de la première. Le plus étonnant, c’est que ce monde hallucinant semble maintenant une évidence. L’idéologie qui le sous-tend a parfaitement fonctionné. En rendant « naturels » ces paysages, comme une nécessité allant de soi, ils sont entrés dans notre inconscient collectif. (…)
Cédric Delsaux – Nous resterons sur terre.