La photographie suivante a été réalisée dans le cadre d’un tournage de nuit avec le studio Jiminy.
Ce jeune studio est en train de monter un concept que je trouve furieusement sympathique :
« Nous voulons en effet aborder différemment la pratique de la photographie, tester différents médias – la vidéo, les podcasts, le texte – expérimenter ce qu’il est possible de faire avec Internet pour apprendre mieux, et de façon plus ludique.
Nous souhaitons vous plonger dans l’univers de photographes reconnus, vous montrer l’antichambre de leurs créations, pour que vous puissiez vous en inspirer et enrichir votre pratique. Et surtout nous ambitionnons de créer un contenu de très grande qualité éditoriale… »
Cette équipe particulièrement motivée m’a donc suivi dans mes pérégrinations nocturnes sur la thématique de la photographie de nuit.
Je leur ai tout fait :
- des parkings souterrains qui puent l’urine et le pneu brulé ;
- des ruelles grave flippantes ;
- des mises en scène débiles avec mes alter-egos (moi, moi et moi-même !) ;
- des escaliers qui mènent vers du rien ;
… et tout cela dans un froid polaire absolu !
Et pourtant à 3h00 du matin, ils étaient toujours derrière moi à me poser des questions :)
Voici donc une première photo décortiquée lors de ce tournage, blagounette conceptuelle (le genre qui ne fait rire que moi), jouant sur cette rencontre graphique improbable.
Toute proportion gardée, cette photographie fonctionne un peu comme la peinture L’empire des lumières de Magritte, où deux éléments qui ne devraient pas coexister en même temps (le jour et la nuit) coexistent pourtant à l’image.
Ici les traînées de phares d’une voiture prise en longue exposition en opposition au personnage net, figé dans le mouvement…
Découvrez les coulisses de la réalisation de cette photographie de nuit (prise de vue, postproduction, titrage) chez Studio Jiminy (contenu payant)