J’ai déjà plusieurs fois chanté les louanges du Cinéma de genre sur ce blog, et notamment du cinéma fantastique et d’horreur.
Étant un trouillard invétéré, mon imagination n’a de cesse de me faire voir des choses qui n’existent pas dans l’obscurité.
Cette obscurité a d’ailleurs tendance à prendre corps dans mes photographies de nuit, voire à occuper une grande partie du cadre.
Mes personnages s’en retrouvent souvent isolés, menacés et dans le cas présent, carrément engloutis par celle-ci.
Je trouve que cette obscurité menaçante colle bien avec l’ambiance de mes photographies urbaines de constructions bétonnées qui dépeignent une société où l’humain n’a plus vraiment sa place.
Du coup, c’est un peu comme si on avait affaire ici à un « monstre-ville » qui mange les humains pour s’en débarrasser définitivement.
… voilà voilà… le gentil monsieur va aller prendre ses petits cachets et ça va aller beaucoup mieux.
Et sinon, le titre Gripped by fear, merveilleux morceau de musique industrielle du groupe belge Front 242 sonnait comme une évidence pour cette photographie.