De nuit, dans une ville comme Ivry-sur-Seine, on se sent tout petit, écrasé, fragile, réduit à néant par l’architecture de béton qui domine le centre ville. A la base, les choix architecturaux ont beau avoir été pensés pour le mieux vivre collectif, on a surtout l’impression d’un endroit où l’être humain n’a pas vraiment sa place *.
L’architecture en étoile n’aide pas notre petit corps tout rond et tout mou (oui, je ne fait pas assez de sport) à se sentir à l’aise. Tous ces coins acérés, toutes ces pointes donnent l’impression que l’on va se couper au moindre contact avec ces murs froids…
* A ce titre, j’aime que le seul indice d’une présence humaine dans cette photographie soit le petit personnage du feu de signalisation.
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Série associée
Photographie inscrite dans la série urbaine : Blocs de bétons