Dans mes photographies narratives, j’ai déjà usé jusqu’à la corde l’imagerie du double, du doppelgänger et autre jumeau maléfique.
On peut également déceler cette figure récurrente dans mes autoportraits en diptyque où le montage fait subsister deux moi dans le même cadre.
Vous noterez qu’il est rare que mon double soit particulièrement sympathique.
Au mieux il dérange, au pire il n’est pas là pour faire du bien !
Mais sinon tout va bien pour moi…
All work and no play makes Jack a dull boy
All work and no play makes Jack a dull boy
All work and no play makes Jack a dull boy
All work and no play makes…
…
Excusez moi, j’ai eu un blanc… J’en étais où ?
Ah oui ! Au moment où je vous disais que tout va bien dans ma tête…
Voici donc une nouvelle photographie réalisée dans le cadre du tournage sur la thématique de la photographie de nuit avec le studio Jiminy.
Une photographie particulièrement inspirée par le cadre baroque du lieu de prise de vue. Visiblement le responsable de l’aménagement urbain de cette passerelle piétonne a péter un câble lorsqu’il a fallu choisir les couleurs pour repeindre les murs, ou alors il n’y avait plus que ce rouge sang et ce vert criard en magasin.
Vous ajoutez quelques néons bien placés, et vous voilà dans le décor d’un film de Brian De Palma période Dressed to Kill (Pulsions en VF) ou plus encore dans un giallo Italien, nommons pour l’exemple le Profondo Rosso (Les Frissons de l’angoisse en VF) de Dario Argento.
Une mise en scène façon « puzzle » qui vous donnera je l’espère des frissons de l’angoisse…
VOIR LA PHOTOGRAPHIE EN GRAND
Photographie inscrite dans la série Don’t be afraid of the Dark